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le métier d'historien

2 janvier 2016

Les grands titres de l'historiographie

allégorie de l'histoire Nicolaos Gyzis 1892
allégorie de l'histoire, Nicolaus Gysis, 1892

 

 

les grands titres de

l'historiographie

52 ouvrages

 

 * édition en cours

 

 

Jullian notes sur l'histoire - 1   Camille Jullian 1902

Camille Jullian, Notes sur l'histoire en France au XIXe siècle, 1896/1897, rééd. Slatkine, 1979.

 Introduction au recueil Extraits des historiens français du XIXe siècle, 1897.

 

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Seignobos Méthode historique   Charles Seignobos

  • Charles Seignobos, La méthode historique appliquée aux sciences sociales, Librairie Alcan, 1901.

L'école méthodique.

 

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Marc Bloch Apologie (1)   Marc Bloch Apologie (2)   Marc Bloch portrait

  • Marc Bloch, Apologie pour l'histoire, ou métier d'historien, 1941, éd. 1949.

Écrit dans sa maison de Fougères (Creuse) au printemps 1941.

 

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Marrou connaissance (1)   Marrou connaissance (2)   Henri-Irénée Marrou

  • Henri-Irénée Marrou, De la connaissance historique, Seuil, 1954.

Devenu spécialiste de l'Antiquité tardive

 

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Braudel écrits (1)   Braudel écrits (2)   Braudel écrits (3)   Braudel portrait

  • Fernand Braudel, Écrits sur l'histoire, Flammarion, 1969-1977.

Recueil d'articles ; voir notamment les huit articles du chapitre II : "L'histoire et les autres sciences de l'homme".

 

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Alice Gérard couv   Alice Gérard portrait

  • Alice Gérard, La Révolution française, mythes et interprétations, 1789-1970, coll. "Questions d'histoire", Flammarion, 1970.

Comptes rendus : 1) Yves-Marie Hilaire, 1971 ; 2) Philippe Goujard, 1972. voi aussi : entretien avec Alice Gérard (par Jean-Michel Dufays), 2014.

 

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Paul Veyne (1)   Paul Veyne (2)   Paul Veyne portrait

  • Paul Veyne, Comment on écrit l'histoire, Seuil, 1971 et 1978.

"Alors, qu'est-ce que l'histoire ? Que font les historiens

la notion d'intrigue

 

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Le Roy Ladurie Territoire   Le Roy Ladurie

  • Emmanuel Le Roy Ladurie, Le territoire de l'historien, Gallimard, 1973.

Recueil de textes sur des domaines très variés de la recherche historique parmi lesquels "figurent, au premier chef, l'histoire matérielle, sociologique, culturelles des civilisations rurales pendant l'époque «moderne» (depuis la fin du Moyen Age jusqu'au début du XIXe siècle) ; et l'histoire sérielle et quantitative, à base et à méthode statistiques, appliquée par exemple à la démographie.
Figurent aussi les zones interdisciplinaires, sur le territoire desquelles l'historien côtoie, contacte, et quelquefois rudoie les autres sciences sociales (ethnologie, économie), ainsi que les sciences de la nature et de l'environnement : que celles-ci soient à vocation biologique (phytogéographie, dendrochronologie...) ; ou bien à vocation purement physique (climatologie dynamique, glaciologie, etc.). Ces incursions pluridisciplinaires et sérielles n'ont obligé, en maintes occasions, à m'engager dans une recherche collective : en compagnie de mes amis de la VIe Section de l'École pratique des Hautes Études ; en compagnie, également, de tel ou tel spécialiste, issu de la «discipline d'en face» (botaniste, physicien nucléaire, etc.)". (Emmanuel Le Roy Ladurie, présentation, non paginée)

 

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Faire de l'histoire (1)   Faire de l'histoire (2)    Faire de l'histoire Folio

  • Jacques Le Goff et Pierre Nora (dir.), Faire de l'histoire, Gallimard, 1974 ; I : Nouveaux problèmes ; II : Nouvelles approches ; III : Nouveaux objets.

"Faire de l'histoire" est le titre d'un article de Michel de Certeau paru en 1970 dans Recherches de Science religieuse (LVIII). Et la première contribution au recueil est celle de Certeau lui-même intitulée "L'opération historique" (p. 3-41).

 

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Michel de Certeau écriture histoire    Michel de Certeau écriture histoire (2)    Michel de Certeau portrait

  • Michel de Certeau, L'écriture de l'histoire, Gallimard, 1975.

Jésuite, spécialiste du XVIIe siècle.

 

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Carbonell histoire et historiens - 1    Charles-Olivier Carbonell portrait - 1

  • Charles-Olivier Carbonell, Histoire et historiens, une mutation idéologique des historiens française : 1865-1885, Privat, 1976.

Thèse dont Henri-Irénée Marrou a fourni un très substantiel compte rendu. Voir aussi Charles-Olivier Carbonell : "Pour une histoire de l'historiographie", 1982.

 

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Fourquet l'idéal historique

  • François Fourquet, L'idéal historique, U.G.E. 10/18, 1976.

Une réflexion sur le rôle de la libido militante dans la formation de l'idéal historique, et une controverse avec les trois figures tutélaires d'Althusser, Sartre et Braudel.

 

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Jean Chesneaux du passé faisons   Jean Chesneaux

  • Jean Chesneaux, Du passé, faisons table rase ? Maspéro, 1976.

Critique du savoir historique académique. Tentative de le renouveler à partir du mouvement actif de la société : "En posant le rapport collectif au passé comme base de la connaissance historique, on inverse la relation présent-passé. Ce n'est plus le passé qui est au poste de commandement, qui donne des leçons, qui juge du haut de son tribunal. C'est le présent qui pose les questions et qui fait les sommations. Mais le présent n'a besoin du passé que par rapport à l'avenir" (p. 19). Critique de plusieurs notions ou dispositifs explicatifs tel que le "quadripartisme historique" qui ferait "partie de l'appareil intellectuel de l'impérialisme" (p. 86).

 

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Aujourd'hui l'histoire   François Hincker 1965 (2)

  • Enquête de La Nouvelle Critique (Antoine Casanova et François Hincker, dir.), Aujourd'hui l'histoire, Éditions Sociales, 1974. [photo : François Hincker]

Textes parus dans la revue des intellectuels communistes, la Nouvelle Critique, de 1967 à 1973. Avec une préface d'Antoine Casanova et de François Hincker - à laquelle ne se réduit pas l'ouvrage... - qui part du constat que "l'histoire française peut être, dans une de ses composantes principales, qualifiée de très proche du marxisme" (p. 10) ; et qui fait le point de "l'élargissement des centres d'intérêts" depuis quarante ans par "le dépassement de l'unilatéralité" (p. 9).
Ainsi, les grandes analyses de Jean-Pierre Vernant, Pierre Lévêque mais aussi de Georges Duby, Jacques Le Goff, Robert Mandrou, Étienne Poulat, Michel Foucault (pour l'Histoire de la folie à l'âge classique) sont louées.
Mais les effets d'autres tendances sont critiqués comme ceux de l'histoire sérielle dont les tenants sont soupçonnés d'idéologie positiviste et d'illusion scientiste, ou Michel Foucault et l'idéalisme subjectif de son livre Les mots et les choses, et plus encore Paul Veyne qui réduit l'histoire à une activité intellectuelle de simple curiosité ou le révérend père Michel de Certeau qui retombe dans le "sujet éternel" avec une histoire qui ne serait que le "texte du désir".
Sont également égratignées la pensée de Claude Lévi-Strauss (pour son formalisme logique et métaphorique de structures mentales qui commanderaient le processus social) et l'analyse des révoltes rurales par Le Roy Ladurie (Les Paysans de Languedoc - à la vérité, il s'agit du seul court chapitre des "Rébellions sauvages").
Les auteurs maintiennent la prétention à la globalisation théorique d'une humanité historique perçue comme un "ensemble structuré de rapports... où le point d'instabilité se situe à la jonction de la structure des forces productives et de la strucure des rapports de production" tout en rejetant la "conception mécaniste de médiations successives entre les infrastructures et les superstructures" (p. 23). Ils terminent par une étonnante apologie : "la microhistoire monographique demeure la recherche première", parce qu'elle permettrait l'aller-retour entre la théorie générale et la théorie de l'objet spécifique (p. 27).

 

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Nouvelle Histoire Le Goff couv   Jacques Le Goff

  • Jacques Le Goff, dir. (avec Roger Chartier et Jacques Revel ainsi que quarante-trois autres auteurs), La Nouvelle Histoire, CEPL, 1978.

La manifeste de la Nouvelle Histoire. Dans sa présentation de "L'histoire nouvelle", Jacques Le Goff évoque : "la structure et le contenu de ce courant historique qui bouleverse non seulement le domaine traditionnel de l'histoire, maus aussi celui des nouvelles sciences humaines (ou sociales) et même, sans doute, tout le champ du savoir.
Car repenser les événements et les crises en fonction de l'histoire, s'intéresser moins aux individualités de premier plan qu'aux hommes, et aux groupes sociaux qui constituent la grande majorité des acteurs, moins plastronnants, mais plus effectifs de l'histoire, préférer l'histoire des réalités concrètes - matérielles et mentales - de la vie quotidienne aux faits divers qui accaparent la «une» éphémère des journaux, ce n'est pas seulement obliger l'historien - et son lecteur - à regarder du côté du sociologue, de l'ethnologue, de l'économiste, du psychologue, etc., c'est aussi métamorphoser la mémoire collective des hommes et obliger l'ensemble des sciences et des savoirs à se resituer dans une autre durée, selon une autre conception du monde et de son évolution" (p. 11-12).
Cela reste très ambitieux et un peu vague.

 

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Barraclough couv    Barraclough Geoffrey portrait

  • Geoffrey Barraclough, Tendances actuelles de l'histoire, rapport pour l'Unesco, 1970 ; éd. Flammarion, 1980.

 

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Furet atelier de l'histoire   Francois Furet portrait

  • François Furet, L'atelier de l'histoire, Flammarion, 1982.

Recueil d'articles.

 

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Bourdé Martin (1)   Bourdé Martin (2)

  • Guy Bourdé, Hervé Martin, Les écoles historiques, Seuil, 1983.

"Les questions de méthode en histoire peuvent être envisagées sous divers angles.

  • On peut choisir une approche philosophique en se posant des problèmes fondamentaux : Quel est l'objet de l'histoire ? Est-il possible, en ce domaine, d'atteindre la vérité ? Comment perçoit-on l'écoulement du temps ? Quelle liaison s'établit entre le passé et le présent ? L'aventure humaine a-t-elle une finalité ?
  • On peut préférer une démarche vraiment épistémologique en examinant les relations entre l'histoire et les sciences voisines : la gépgraphie, la démographie, l'économie, la sociologie, l'ethnologie, la linguistique, la psychanalyse, etc.
  • On peut se borner à améliorer «l'outil de travail» en inventoriant les techniques auxiliaires de l'histoire telles l'archéologie, l'épigraphie, la paléographie, la cartographie, la statistique, et, aujourd'hui, l'informatique.
  • On peut considérer le rôle social de l'histoire en appréciant l'enseignement de la discipline à l'université, au lycée, à l'école ; en évaluant sa diffusion par les livres et les revues, par le cinéma, la radio ou la télévision. Toius ces modes d'observation sont légitimes et méritent qu'on leur consacre des analyses approfondies.

Dans le présent volume, on a adopté une perspective avant tout historiographique, entendons par là l'examen des différents discours de la méthode historique et des différents modes d'écriture de l'histoire du haut Moyen Âge aux temps actuels.
Bien que l'on ait pu écrire, il y a quelques années, que la méthode de l'histoire n'avait connu aucun changement depuis Hérodote et Thucydide, il nous semble au contraire que la pratique de l'histoire et le discours tenu sur elle ont considérablement évolué, pour ne pas dire mué, à plusieurs reprises, de Grégoire de Tours à l'histoire nouvelle.
Sans quoi le présent livre n'aurait d'ailleurs pas de sens !
Reconnaissons toutefois, à la décharge de Paul Veyne, l'auteur de cette boutade, que les grands maîtres de l'histoire érudite du XIXe siècle, Fustel de Coulanges tout le premier, ont remis en honneur certains des principes exposés par Thucydide dans les premières pages de l'Histoire de la guerre du Péloponnèse.
L'historien, nous dit-il, doit s'attacher à la recherche de la vérité et pour cela examiner les documents les plus sûrs, donc les plus proches des faits relatés, confronter les témoignages divergents, se défier des erreurs véhiculées par l'opinion commune...
Tous ces préceptes demeurent valables et, à ce titre, lire et relire Thucydide demeure un impératif pour les historiens actuels.
Mais qui, un tant soit peu frotté de Fustel de Coulages ou de Langlois et Seignobos, s'aventurerait encore de nos jours, comme aimait à le faire l'historien grec, à réécrire les discours des protagonistes de son récit en leur prêtant les paroles qu'ils devraient logiquement prononcer ? Qui se risquerait à ramener l'expédition d'Alcibiade en Sicile à de belles antologies et à l'affrontement de deux ambitions contraires (conquérir - ne pas être asservi), en omettant délibérément la narration d'une partie des opérations militaires ? Qui proclamerait que l'histoire est mère de sagesse dans la mesure où elle ne peut manquer de ramener toujours les mêmes événements, suivant la loi du devenir humain ?
Personne assurément, car les procédures de l'histoire ont bien changé depuis leur première énonciation au pied de l'Acropole." (p. 7-9)

 

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Momigliano historio   Momigliano portrait

  • Arnaldo Momigliano, Problèmes d'historiographie ancienne et moderne, Gallimard, 1983.

Compte rendu

 

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Essais d'égo-histoire   Pierre Nora portrait

  • Maurice Agulhon, Pierre Chaunu, Georges Duby, Raoul Girardet, Jacques Le Goff, Michelle Perrot et René Rémond, Essais d'ego-histoire, textes réunis et présentés par Pierre Nora, Gallimard 1987. [Pierre Nora, photo Sophie Bassouls]

"Des historiens tentent de se faire les historiens d'eux-mêmes".

 

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Dosse miettes (1)   Dosse miettes (2)    Dosse portrait

  • François Dosse, L'histoire en miettes. Des «Annales» à la «nouvelle histoire», La Découverte, 1987.

 

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Le Goff histoire et mémoire   Jacques Le Goff portrait 1991

  • Jacques Le Goff, Histoire et mémoire, Gallimard, 1988.

Recueil de textes.

 

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Chaunu dans tous ses états    Chaunu portrait

  • Pierre Chaunu, L'historien dans tous ses états, Perrin, 1991.

Compte rendu

 

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Duby histoire continue (1)    Duby histoire continue (2)   Duby portrait

  • Georges Duby, L'histoire continue, Odile Jacob, 1991.

Compte rendu

 

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Noiriel crise histoire (1)    Noiriel crise histoire (2)    Noiriel portrait

  • Gérard Noiriel, Sur la "crise" de l'histoire, Belin, 1996.

Compte rendu

 

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Antoine Prost douze leçons   Antoine Prost portrait

  • Antoine Prost, Douze leçons sur l'histoire, Seuil, 1996.

Compte rendu par Danièle Voldman, Vingtième Siècle, 1996, vol. 52.

 

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Carbonnell (1)    Carbonnell (2)   Charles-Olivier Carbonell portrait (2)

  • Charles-Olivier Carbonnell, L'historiographie, Puf, "Que-sais-je ?", 1998 et 2002.

Spécialiste de l'historiographie avec une thèse parue en 1976 : Histoire et historiens, une mutation idéologique des historiens français : 1865-1885.

Sur Charles-Olivier Carbonell (1930-2013), l'hommage de Carol Iancu.

 

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Hartog XIXe et histoire   François Hartog portrait

  • François Hartog, Le XIXe siècle et l'histoire. Le cas Fustel de Coulanges, Puf, 1998 et Seuil, 2001.

"Voici un historien qui s'est voulu «scientifique», multipliant réflexions, admonestations, leçons de méthode, déclarant ne vouloir juger qu'au seul nom de la méthode historique. Or, il a été contesté, sinon récusé, par ses pairs au nom même de la méthode (sinon de la même méthode). Comment et pourquoi ? Ou, quels sont, dans les années 1880, les enjeux de ces polémiques ?
Non qu'on se dispose, il va sans dire, à rabattre simplement les débats de méthode sur des positions de classe ou à les ramener à des querelles de places (ou de postes). Il ne s'agit pas non plus de réduire la méthode à la politique, mais tout au contraire, dans un champ intellectuel que désorganisent et réorganisent 1830, 1848, 1870..., de repérer et déployer ce qui d'elle et en elle se trouve, profondément, politique, à savoir au XIXe siècle, la question, médiate ou immédiate, tue ou reconnue, du rapport à la Révolution : le politique de la méthode, si l'on veut.
En figure l'instructif condensé sa longue polémique, longtemps poursuivie à demi-mots, avant d'éclater et de se déclarer en 1887 dans la Revue des questions historiques, avec Gabriel Monod, si proche à première vue, mais fondateur et directeur de la Revue historique. Puis de reprendre, par-delà la mort de Fustel, grâce aux soins très empressés de Maurras." (François Hartog, p. 26-27)

 

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Courants historiques Folio   Delacroix-Dosse-Garcia portraits (2)

  • Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Les courants historiques en France, XIXe-XXe siècle, Armand Colin, 1999, 2002, 2005, 2007.

"Cet ouvrage tente d'entrecroiser l'analyse des oeuvres, la réflexion des historiens sur leur métier et les inscriptions sociales de l'opération historique".

 

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Dosse couv Histoire cursus - 1   Dosse portrait

  • François Dosse, L'histoire, Armand Colin, 2000.

Compte rendu

 

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Dumoulin Bloch bio   portrait-dumoulin

  • Olivier Dumoulin, Marc Bloch, Presses de Sciences Po, 2000.

Compte rendu

 

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Hartog régimes d'historicité   François Hartog portrait

  • François Hartog, Régimes d'historicité : présentisme et expériences du temps, Seuil, 2003.

Compte rendu par Laurent Sébastien Fournier, Cultures & musées, 2004.

 

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Dumoulin rôle social historien   portrait-dumoulin

Olivier Dumoulin, Le rôle social de l'historien : de la chaire au prétoire, Albin Michel, 2003.

Compte rendu

 

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Poirrier histoire culturelle   Philippe Poirrier portrait

  • Philippe Poirrier, Les enjeux de l'histoire culturelle, Points-Seuil, 2004.

Le titre de l'ouvrage est réducteur puisque ses trois parties traitent de la généalogie, des territoires et des enjeux de l'histoire culturelle.

 

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Penser la Grande Guerre (1)    Penser la Grande Guerre (2)    Penser la Grande Guerre (3)

  • Antoine Prost, Jay Winter, Penser la Grande Guerre. Un essai d'historiographie, Seuil, 2004.

Compte rendu

 

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François Hartog (1)   François Hartog portrait

  • François Hartog, Évidence de l'histoire, Seuil, 2005.

Voir dans l'Antiquité - Évidences modernes

 

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Pour en finir repentance 2006    Pour en finir repentance   Daniel

  • Daniel Lefeuvre, Pour en finir avec la repentance coloniale, Flammarion, 2006.

Compte rendu

 

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Noiriel socio-histoire   Noiriel portrait

  • Gérard Noiriel, Introduction à la socio-histoire, La Découverte, 2006.

Compte rendu par Philippe Hamman dans Questions de communication [en ligne], décembre 2006.

 

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Burguière Annales   André Burguière portrait

  • André Burguière, L'École des Annales. Une histoire intellectuelle, éd. Odile Jacob, 2006.

Compte rendu

 

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Poirrier intro historiographie   Philippe Poirrier portrait

  • Philippe Poirrier, Introduction à l'historiographie, Belin, 2009.

 

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Historiographies 1 Folio   Delacroix-Dosse-Garcia-Offenstadt portraits

  • Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Nicolas Offenstadt, Historiographies. Concepts et débats, 2 tomes, Gallimard, 2010.

Nombreux auteurs. Articles courts, souvent orientés et partisans par occultation d'auteurs et de travaux aux vues différentes des leurs.

 

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Jean-François Bayart couv   Jean-François Bayart portrait

  • Jean-François Bayart, Les études postcoloniales. Un carnaval académique, Karthala, 2010.

Les études postcoloniales se sont imposées comme un courant important des études culturelles et de la recherche en sciences sociales de langue anglaise.
Il est de plus en plus reproché à l'Université française de les ignorer, alors que des militants et des historiens engagés interprètent la crise des banlieues dans les termes d'une "fracture coloniale" plutôt que sociale. Ce mauvais procès n'est pas fondé. Il occulte toute une tradition d'écrits et de travaux qui ont perpétué en France une pensée critique sur la colonisation. Il tient pour acquise la contribution scientifique des études postcoloniales, qui certes ont pu être utiles, dans leur diversité, mais qui sont largement superflues au regard des apports d'autres approches.
Surtout, les études postcoloniales restent prisonnières du culturalisme et du récit national dont elles prétendaient émanciper les sciences sociales. Et elles s'interdisent de comprendre l'historicité des sociétés, celle du moment colonial, celle enfin de l'éventuelle transmission d'un legs colonial dans les métropoles ou dans les pays anciennement colonisés. Leur reconsidération fournit l'opportunité, d'ouvrir de nouvelles pistes de réflexion pour l'analyse de l'État, au croisement de la science politique, de l'histoire, de l'anthropologie et de l'économie politique. [4e de couv]

 

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Offenstadt que sais-je

  • Nicolas Offenstadt, L'historiographie, "Que sais-je ? Puf, 2011.

Ne remplace pas le titre homonyme dans la même collection, dû à Charles-Olivier Carbonell qui est plus objectif.

 

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Laborie chagrin venin (1)    Laborie chagrin venin (2)   Pierre Laborie portrait

  • Pierre Laborie, Le chagrin et le venin. Occupation, Résistance, idées reçues, Bayard, 2011.

Compte rendu

 

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Soulet histoire imémédiate   Jean-François Soulet portrait

  • Jean-François Soulet, L'histoire immédiate : historiographie, sources et méthodes, Armand Colin, 2012.

Compte rendu

 

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Caire-Jabinet couv    Marie-Paule Caire-Jabinet portrait

  • Marie-Paule Caire-Jabinet, Introduction à l'historiographie, Armand Colin, 3e éd., 2013.

Marie-Paule Caire-Jabinet est professeur honoraire au lycée Lakanal de Sceaux.

 

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Nora essai ego-histoire       Antoine Arjakovsky portrait    Pierre Nora portrait récent

  • Pierre Nora, Essai d'ego-histoire, précédé de L'histoire selon Pierre Nora, par Antoine Arjakovsky, Desclée de Brouwer, 2013.

Compte rendu

 

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À quoi pensent les historiens Granger   Christophe Granger portrait

  • Christophe Granger (dir.), À quoi pensent les historiens ? Faire de l'histoire au XXIe siècle, Autrement, 2013.

Compte rendu par Guy Lemarchand dans les Cahiers d'histoire [en ligne], juin 2014.

 

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Le Goff histoire en tranches   Jacques_Le_Goff_portrait_anne_es_2010

  • Jacques Le Goff, Faut-il vraiment découper l'histoire en tranches ? Seuil, 2014.

Compte rendu

 

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Gruzinski couv   Gruzinski portrait

  • Serge Gruzinski, L'histoire, pour quoi faire ? Fayard, 2015.

Compte rendu

 

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Duby historien en ses archives

  • Patrick Boucheron, Jacques Dalarun (dir.), Georges Duby. Portrait de l'historien en ses archives, Gallimard, 2015.

Compte rendu

 

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Pim den Boer couv   Pim den Boer portrait

  • Pim den Boer, Une histoire des historiens français, Vendémiaire, 2015.

Compte rendu

 

 


janvier 2016
recension
Michel Renard

 

- retour à l'accueil

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1 janvier 2016

Les chercheurs en histoire

1 janvier 2016

Centres d'archives d'hier et d'aujourd'hui en France

 

 

Centres d'archives

d'hier et d'aujourd'hui en France 

 

 

Paris

 

Arch nat entrée principale
entrée principale des Archives nationales, Paris

 

Arch nat salle du public
salle du public, Archives nationales, Paris

 

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archives départementales

 

Aube

 

Troyes arch dép (1)
Troyes, archives départementales

 

 

Charente-Maritime

 

La Rochelle arch dép

 

 

 

Loire-Atlantique

 

Nantes arch dép (2)
Nantes, archives départementales

 

Nantes musée arch dép
Nantes, le musée des archives départementales

 

 

Marne

 

Châlons-sur-Marne arch (1) - 1
Châlons-sur-Marne (auj. Châlons-en-Champagne), archives

 

Châlons-sur-Marne arch dép
Châlons-sur-Marne (auj. Châlons-en-Champagne), archives

 

 

Nord

 

Lille les archives
Lille, les archives

 

 

Puy-de-Dôme

 

Clermont-Ferrand arch dép
Clermont-Ferrand, archives départementales

 

 

Hautes-Pyrénées

 

Tarbes arch dép
Tarbes, archives départementales

 

 

 

Saône-et-Loire

 

Macon arch dép
Mâcon, archives départementales

 

Mâcon arch dép
Mâcon, archives départementales

 

 

Seine-Maritime

 

Rouen arch Seine-Inférieure
Rouen, archives départementales

 

 

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archives communales

 

 

Preixan mairie écoles archives
Preixan (Aude), archives, mairie, écoles

 

 

- retour à l'accueil

31 décembre 2015

Michel Renard : bio-bibliographie

carton d'archives Caom

 

 

Michel Renard

bio-bibliographie

 

parcours

  • Professeur d'histoire en lycée, chercheur
  • Maîtrise d'histoire : La fortune du prieuré Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie sous l'Ancien Régime, XIVe-XVIIIe siècles, dir. Bernard Quilliet, université Paris VIII (1984)
  • D.E.A. : Seigneurie et féodalité d'Ancien Régime, dir. Jean Jacquart et Michel Vovelle, mention Très bien, université Paris I-Sorbonne et École nationale des Chartes (1986)
  • Thèse de doctorat en cours : Les pratiques religieuses musulmanes des Nord-Africains en métropole, 1830-1962. L'encadrement de l'islam dans la France coloniale (dir. Daniel Rivet, Paris I ; puis Daniel Lefeuvre †, Paris VIII)
  • Chargé de cours en sciences sociales et politiques, université Paris VIII (1987-1993)
  • Responsable de la formation "Islam" à l'École Supérieure de Journalisme de Lille, ESJ-Médias (2000-2005)
  • Fondateur, avec Daniel Lefeuvre et Marc Michel de l'association "Études Coloniales" en 2006 ; directeur éditorial du site Études Coloniales
  • Membre du Conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (Fm-gacmt)

 

livres

  • Histoire de l'islam et des musulmans en France, du Moyen Âge à nos jours, dir. Mohammed Arkoun, préf. Jacques Le Goff, Albin Michel, 2006 (co-auteur). [présentation]
  • Faut-il avoir honte de l'identité nationale ? Larousse, 2008 (avec Daniel Lefeuvre). [présentation, documents et discussion]
  • "Mosquée, 1916 ; kouba, 1918, Mosquée, 1920 : le sacrifice monumentalisé", in L'AFN dans la Première Guerre mondiale, actes de la journée d'études, 15 octobre 2014, Riveneuve éditions, 2015 (avec autres auteurs).

 

Hist islam France 2006      Faut-il avoir honte identité nationale      AFN dans PGM oct 2014

 

quelques articles en édition papier

  • «La fortune du prieuré Sainte-Croix de la Bretonnerie sous l'Ancien Régime», Paris et Ile-de-France. Mémoires publiés par la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Ile-de-France, tome 36, 1985, p. 97-134.
  • «L'impossible séparation. Administration coloniale, élus et religieux musulmans face à "l'indépendance du culte musulman" en Algérie (1947-1959)», in La guerre d'Algérie au miroir des décolonisations françaises, Actes du colloque international organisé par les universités Paris I, Paris IV, Paris VIII, Aix-Marseille et l'IHTP-CNRS en l'honneur de Charles-Robert Ageron, Sorbonne, actes publiés, Société française d'Histoire d'outre-mer, novembre 2000, p. 57-86.
  • «Observance religieuse et sentiment politique chez les Nord-Africains en métropole, 1952-1958», in Des hommes et des femmes en guerre d'Algérie, dir. Jean-Charles Jauffret, éd. Autrement, nov. 2003, p. 261-279.
  •  «Aperçu sur l'histoire de l'islam à Marseille, 1813-1962. Pratiques religieuses et encadrement des Nord-Africains», Outre-Mers, revue d'histoire (ex-Revue française d'Histoire d'outre-mer), n° 340-341, 2e semestre, 2003, p. 269-296.
  •  «Gratitude, contrôle, accompagnement : le traitement du religieux islamique en métropole (1914-1950)», "Répression, contrôle et encadrement dans le monde colonial au XXe siècle", Bulletin de l'Institut d'histoire du temps présent, IHTP-Cnrs, n° 83, premier semestre 2004 (juin), p. 54-69.
  •  «Expériences musulmanes du droit et de la justice dans le champ religieux en Algérie coloniale», colloque "Algérie, droit et justice, XIXe-XXe siècles" organisé en 2002 par le ministère de la Justice, actes publiés à la Documentation française en 2005.

 

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30 décembre 2015

Paul-Charles Delaroche (1886-1914)

Le Monde Artiste illustré 1er juin 1912

 

 

Paul-Charles Delaroche

(1886-1914) *

 

Paul-Charles Delaroche (1886-1914), est un dessinateur, peintre, illustrateur des arts du spectacle, opérant dans diverses publications dont Le Monde artiste illustré, la Revue théâtrale, le quotidien culturel Comœdia, le Théâtre à Paris, l'hebdomadaire l'Illustration.

Il est actif durant la période de la Belle Époque.

Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (1), 1911-1913  Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (2), 1911-1913  Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (6), 1911-1913  Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (7), 1911-1913
Paul-Charles Delaroche, Fêtes mondaines costumées, 1911-1913

 

Biographie

Paul-Charles-Marie Delaroche est né le 15 août 1886 à Aubigné-Racan (n 1) dans la Sarthe (1).

Aubigné place de l'église av 1914Il est le fils de Charles Hippolyte Delaroche, négociant et de Henriette Delanoue ; au moment de sa naissance, ses parents ont respectivement vingt-quatre et vingt-trois ans. Il a un frère, Gaston-Henri, né le 23 juillet 1888. La famille habite au n° 25, place de l'église au bourg (2).

On ignore encore comment Paul-Charles Delaroche se retrouve à Paris, mais il devient élève à l'École Estienne et aux Beaux-Arts à Paris sous la direction de Fernand Cormon (3). Il reçoit une formation de lithographe et de graveur ainsi qu'un solide apprentissage du dessin.

À l'âge de vingt ans, il se fait recenser dans le département de la Seine. Trois ans plus tard, on repère ses premières publications : des dessins pour l'opéra d'Henri Cain, Quo Vadis ?.

Les activités professionnelles de Paul-Charles Delaroche sont multiples et les supports de publications nombreux : Le Monde artiste illustré, la Revue théâtrale, Comœdia, le Théâtre à Paris, le Théâtre illustré, le magazine hebdomadaire L'Illustration.

C'est en juin 1912, qu'il devient collaborateur du Monde artiste illustré qui vante ses qualités : "déjà connu par sa collaboration au Théâtre, la magnifique publication de Manzi, et au Paris-Théâtre où ses croquis de coulisses ont été remarqués, joint à une acuité singulière de vision, une sûreté de dessin..." (4).

Il participe aux illustrations de trois magnifiques recueils, Le théâtre à Paris en 1911, Le théâtre à Paris en 1912 et Le théâtre à Paris en 1913 (5).

Sa création graphique est incessante mais pas encore totalement répertoriée. Elle a pour objet principal le monde du spectacle théâtral : comédiens aussi bien que public anonyme ou personnages célèbres. D'autres lieux sont des sources d'inspiration comme le Magic City ou les conférences de l'Université des Annales fondée en 1907 par Yvonne Sarcey, épouse d'Adolphe Brisson le directeur de l'hebdomadaire Les Annales politiques et littéraires (6).

Magic City tango salle de bal
le Magic City à Paris avant 1914

Paul-Charles Delaroche est actif publiquement entre les années 1909 et 1913 durant lesquelles il fournit des dessins presque quotidiennement. Son travail est reconnu par les critiques de l'époque (7) et par l'édition scientifique d'expositions postérieures (8). Sa mobilisation, le 2 août 1914, le fait regagner son régiment (n 2).

Paul-Charles Delaroche est mort le 7 septembre 1914 à La Ramée en Seine-et-Marne lors des violents combats de contre-offensive de l'armée française (9). Son régiment participait à l'attaque du plateau de Champfleury sous les tirs de violentes canonnades et subit de lourdes pertes : 19 tués, 165 blessés et 53 disparus (10).

 

Après sa mort

Une exposition de ses peintures, aquarelles, pastels et dessins a lieu en mars 1920 à la galerie Simonson (n 3), au 19 de la rue Caumartin à Paris (11).

À cette occasion, l'écrivain et journaliste Jean Valmy-Baysse (1874-1962), historien de la Comédie-Française, rend hommage à l'artiste dans le journal culturel Comœdia :

« Paul-Charles Delaroche a été tué le 7 septembre 1914, quelques heures avant ce miracle qui demeurera pour la légende : La Victoire de la Marne. Par son physique et son moral, il ne paraissait guère voué à cette fin héroïque. Il aimait saisir la vie au vol ; il la transposait en des croquis rapides, puissamment évocateurs. On apercevait sa mince silhouette les soirs de générales ou de premières, dans les couloirs des théâtres ; le jour, il promenait son observation toujours en éveil au Bois, sur les quais, dans les quartiers populaires, chez les antiquaires ; en province, il suivait les marchés, les fêtes, les réunions...
Si bien que son œuvre, nombreuse et multiple, nous conserve des aspects curieux de la vie parisienne, des silhouettes de théâtre, de pittoresques scènes de faubourg... Tout l'artiste frémissant que fut Paul-Charles Delaroche vit en elle... Cette œuvre, des mains pieuses d'une mère désolée l'ont réunie à la Galerie Simonson, où elle demeurera exposée jusqu'au 31 mars... Mais on avait pu en voir de larges fragments aux Salons des Humoristes d'avant guerre. C'est là que m'avait séduit cet artiste modeste et charmant... J'ai voulu lui donner un souvenir" (12). »

 

Paul-Charles Delaroche, Le coeur de Floria, 1911
Le Coeur de Floria, 1911

 

Œuvres

Dessins

Le département des Arts du spectacle de la BnF conserve trois cent seize croquis (13) de Paul-Charles Delaroche. La grande majorité sont des portraits de comédiens, très connus à l'époque.

  • Louis Bernier, président de l'Académie des Beaux-Arts.Chaliapine par Paul-Charles Delaroche, 21 juin 1913
  • Chef d'orchestre au Théâtre des Arts.
  • Louis Bourny dans Marthe et Marie d'Édouard Dujardin.
  • Denneville au Théâtre des Arts, 1911.
  • Madeleine Collas dans Nabuchodonosor au Théâtre des Arts, 1911.
  • Georges Petit dans Les Fêtes d'Hébé au Théâtre des Arts, 1911.
  • Poudrier et Bervet dans Mesdames de la Halle au Théâtre des Arts.
  • Madame Mattéi dans Armide au Théâtre des Arts.
  • Lucien Dayle dans On ne peut jamais dire au Théâtre des Arts, 1913.
  • M. Coulomb et Claire Croiza dans Le Couronnement de Popée au Théâtre des Arts.
  • Amélie Pouzols de Saint Phar, 1911.
  • Le marchand de passions : paysan espagnol, 1911.
  • Jean-Louis Janvier (Crofts) dans La profession de Madame Warren, 1912.
  • Croquis de scène et de spectateurs, 19..-1913.
  • Jean Périer et quelques artistes de L'heure espagnole à l'Opéra-comique, 1911.
  • M. Bandu.
  • Un page dans l'opéra La Juive.Paul-Charles Delaroche, Dr Mardrus, 1911-1913
  • Germaine Talle.
  • Dolly sur scène.
  • Tristan et Yseult, 1912.
  • M. Rocher (Vulcain).
  • Enrico Caruso (Duc de Mantoure) dans Rigoletto, 1912.
  • Danseuse de l'honneur.
  • Un abonné à l'Opéra.
  • Polin en costume de scène.
  • Orphée : figurantes, croquis de scène.
  • Beckman (Becman), champion de boxe.
  • La Walkyrie, figuration : croquis de scène, 1912.
  • Bekefi, danseur dans le ballet La Péri, 1912.
  • Public et représentations à Bobino.Paul-Charles Delaroche, un abonné à l'Opéra, 1911-1913
  • Lyse Berty en costume de clown, 1913.
  • Les huguenots : croquis de scène.
  • Une répétition de Samson et Dalila.
  • Ballets russes, 1913.
  • Charley dans son tour de chant à Bobino, 1913.
  • Chabert dans Tartarin, 1913.
  • L'huissier du Théâtre des Champs-Élysées.
  • Le prince Igor, ballet de Michel Fokine : croquis de scène.
  • Louise Silvain dans La Tour de Nesles.
  • Raymond Poincaré au théâtre.
  • Eugène Silvain (Orsini) dans La Tour de Nesles.
  • Védrines et Dujardin.
  • Gilbert Dallen et Kate Marlitt.
  • Désiré (Larivaudière).Paul-Charles Delaroche, loge au Vaudeville, 1913
  • Andrée Sylvane.
  • Marcelle Praince.
  • Natacha Trouhanova.
  • Georges Saillard.
  • Gaby Deslys au Théâtre Marigny.
  • Public au Théâtre Marigny.
  • H. Parny (Excourbaniès) dans Tartarin dans les Alpes, 1913.
  • Mademoiselle Vasti dans le rôle d'Esther.
  • Henri Dufreyn en militaire.
  • Polaire en scène.
  • Carmen Deraisy à l'Ambigu.
  • Madame Simone.
  • Xavier Leroux.
  • Adolphe Brisson.
  • Josette Paz-Ferrer.Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (5), 1911-1913
  • Robert Damores.
  • Henri Dangès dans Pénélope.

     

Livre

 1909 : Quo vadis ? opéra d'Henri Cain : croquis de scène et du public.

 

_________________

Notes

1 - La commune d'Aubigné ne prit le nom d'Aubigné-Racan qu'en 1934.
2 - L'ordre de mobilisation concerne les trois millions de "réservistes" et de "territoriaux" qui s'ajoutent aux 800 000 soldats en service actif. Paul-Charles Delaroche est réserviste.
3 -Galerie des Artistes modernes, tenue par les experts Chaine (mort en 1918) et Simonson.

Références

1 - État civil numérisé de la commune d'Aubigné-Racan aux archives départementales de la Sarthe.
2 - Recensement de 1891 et 1896, archives départementales de la Sarthe.
3 - L'Illustration, Jean-Paul Perrin, 2013.
4 - Le Monde artiste illustré, 1er juin 1912.
5 - La Presse, 30 janvier 1913 ; Le Figaro, 16 février 1914.
8 - Jules Romains (Exposition), Bibliothèque nationale, 10 février - 26 mars 1978, Catalogue par Annie Angrémy et alii, Éd. Bibliothèque nationale, 1978, notice n° 585.
9 - Site Mémoire des hommes, base des morts pour la France de la Première Guerre mondiale.
10 - Journal des marches et opérations du 294e régiment d'Infanterie, site Mémoire des hommes.
11 - Le Temps, 28 mars 1920.

 

Michel Renard
décembre 2015

_________________

* Ce travail est la forme non parasitée d'un article que j'ai conçu pour Wikipédia en décembre 2015.

Je le publie sans les modifications introduites par des "administrateurs" ou semi-administrateurs dépourvus de compétences scientifiques, aux choix esthétiques dénués de style mais disposant de temps pour mener une "guerre d'édition" qui saccage une recherche à laquelle ils n'ont pris aucune part.

J'accepte le jugement de mes pairs mais pas la censure de bureaucrates en ligne semi-incultes.

Par ailleurs, les définitions retenues par Wikipédia au sujet des "sources" ne correspondent pas à celles de la méthode historienne. Ils appellent ainsi "sources secondaires" ce qui relève de la bibliographie. Ils ne comprennent pas qu'une citation du journal Le Figaro en date du 16 février 1914 constitue une source, et demandent une "référence", etc...

Je n'interviens donc plus dans la rédaction de l'article "Paul-Charles Delaroche" de Wikipédia (même si il s'agit de mon travail et celui de personne d'autre) et abandonne aux wikipédiens patentés la responsabilité d'en faire ce qu'ils veulent.

_________________

 

Iconographie

 

Paul-Charles Delaroche, Polin, 1911-1913    Paul-Charles Delaroche, Quo Vadis, 1909    Paul-Charles Delaroche, Melle Lyse Berty, 1913
     Potin                                Quo Vadis ?                         Melle Lyse Berty

 

Paul-Charles Delaroche, le président Poincaré au théâtre, 1911-1913    Paul-Charles Delaroche, Marcel Prévost, 1911-1913
le président Poincaré au théâtre                                           le romancier Marcel Prévost

 

Paul-Charles Delaroche, Tristan Bernard, 1911-1913    Paul-Charles Delaroche, Professeur Maladolli, 1911-1913
l'écrivain tristan Bernard                                                   le "professeur Maladoly"

 

Paul-Charles Delaroche, Reynaldo Hahn, 1913
le compositeur Reynaldo Hahn

 

 

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18 septembre 2014

Petite histoire du modèle social français à destination de Pierre Gattaz

 

 

Petite histoire du modèle social français

à destination de Pierre Gattaz

 Michel Renard

 

FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour l'historien Michel Renard, le modèle social français, décrié par Pierre Gattaz, et défendu par Manuel Valls fait partie de l'identité nationale.

 

70 ans Sécu drapeau français

 

Le «modèle social français» est-il une composante de l'identité nationale ? Manuel Valls en est convaincu, qui livrait son sentiment devant les députés le 16 septembre [2014] : «Ce modèle n'est pas dépassé. Il est au cœur de l'identité de la nation». Notons, au passage, que l'usage de cette dernière notion ne semble plus déclencher les foudres qu'elle suscitait il y a quelques années. À l'époque, un Vincent Peillon pouvait aller jusqu'à prétendre que «La France n'a jamais parlé d'identité nationale» (Le Figaro, 26 octobre 2009).

«Notre modèle social a vécu. Il n'est plus adapté», Pierre Gattaz

Manuel Valls répondait au président du Medef, Pierre Gattaz qui, le même jour, plantait une énième pique, après une foule de toreros : «Notre modèle social a vécu, il n'est plus adapté». Avant lui, de nombreux picadors avaient déjà blessé le taureau. Parmi eux, le vice-président du Medef, Denis Kessler, déclarait au magazine Challenge en octobre 2007, qu'il fallait «défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance», source entre 1944 et 1952 du modèle social français, disait-il.

Le 12 mai 2005, le déjà candidat Nicolas Sarkozy stigmatisait l'échec du modèle social français, il n'était plus un «bon modèle social».

Sans entrer dans la confrontation sur ce qu'il est possible de conserver ou non, d'étendre ou non, des politiques de redistribution, il est certain que celles-ci s'enracinent dans un châssis mental, législatif, économique et politique français plutôt ancien et assez divers.

À qui la France est-elle redevable de son «modèle social» ?

Si le sociologue Frédéric Lebaron note que la formule est récente et que son usage généralisé date de la campagne référendaire de 2005 (revue Savoir/Agir, n° 6, 2008) peut-être faut-il remonter au grand contrôleur général des finances de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert. En 1991, Michel Albert, dans Capitalisme contre capitalisme prêtait beaucoup à ce ministre mercantiliste : «La tradition française, c'est le social-colbertisme : l'État qui commande l'économie au nom d'une ambition politique et d'une volonté de progrès social».

Au XIXe siècle, avant les républicains et les socialistes, le catholicisme social du vicomte Alban de Villeneuve-Bargemont, celui d'un Charles de Montalembert ou d'un Armand de Melun, tous trois députés royalistes, légitimistes catholiques, est à l'origine de la loi du 22 mars 1841 relative au travail des enfants. Entre 1850 et 1851, sous la IIe République, Armand de Melun fit adopter plusieurs lois sociales relatives aux jeunes détenus, au temps et aux conditions de travail, à l'assistance hospitalière, à l'aide judiciaire aux pauvres, aux contrats d'apprentissage.

 

un apôtre de la charité, couv

Sous le Second Empire, la «politique sociale» de Napoléon III séduisit de nombreux ouvriers, même si elle n'eut guère de réalisations concrètes à son actif.

Dans la lignée du catholicisme social, sous la IIIe République, le corporatiste chrétien Albert de Mun critique «l'avilissement du travail au rang d'une marchandise» et se pose comme un partisan de réformes sociales. Il dépasse même les républicains qui votent, avec Waldeck-Rousseau, la loi sur l'autorisation des syndicats en 1884. De Mun aurait souhaité que ces derniers bénéficient de la «faculté d'acquérir» leur permettant d'organiser à large échelle des caisses contre le chômage, la maladie et la vieillesse.

Les politiques inspirées de la «question sociale» furent partagées par un large spectre idéologique, des conservateurs aux partisans du nouvel ordre issu de la Révolution française.

Le solidarisme de Léon Bourgeois (Solidarité, 1896) insuffla aux républicains l'horizon d'une société intégrée, ne laissant personne à l'écart, une «société de semblables».

Les avancées sociales sur le temps de travail, les retraites et les allocations familiales, entre 1906 et 1919, furent le fait des républicains radicaux ou des libéraux.

le large spectre idéologique de la «question sociale»

Ainsi, les politiques inspirées de la «question sociale» furent partagées par un large spectre idéologique, des conservateurs aux partisans du nouvel ordre issu de la Révolution française.

Le Front populaire fit peut-être moins, que de Gaulle et le CNR en matière de définition d'un nouveau «modèle social».

Le 20 avril 1943, le général évoque dans un discours : «un régime économique et social tel qu'aucun monopole et aucune coalition ne puissent peser sur l'État, ni régir le sort des individus, où, par conséquent, les principales sources de la richesse commune soient ou bien administrées, ou, tout au moins contrôlées par la Nation, où chaque Français ait, à tout moment, la possibilité de travailler suivant ses aptitudes, dans une condition susceptible d'assurer une existence digne à lui-même et à sa famille (…) telle est la féconde réforme dont le pays renouvelé voudra consoler ses enfants».

programme CNR, couv
programme du C.N.R., mars 1944

Le programme du CNR, adopté le 15 mars 1944, retient, à son tour, «le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l'amélioration du régime contractuel du travail ; (...) la garantie d'un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d'une vie pleinement humaine ; un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État».

«Notre modèle social repose sur des principes justes», Jacques Chirac

Aucune famille politique n'est demeurée, à un moment ou à un autre, exclue de ce qui est devenu une singularité française, en Europe, en matière de redistribution et d'implication de l'État dans la pérennité et l'extension de celle-ci.

Le 19 décembre 2001, Jacques Chirac, président de la République déclarait : «Notre modèle social repose sur des principes justes auxquels nos concitoyens sont légitimement et profondément attachés.» Tous les sondages le confirment.

Et le 26 mai 2007, le communiste et ex-secrétaire général de la CGT, Georges Séguy, s'offusquait, avec un brin de fausse candeur : «comment pourrait-on admettre que la France de 1945 affaiblie par de lourdes destructions, appauvrie par le pillage systématique de l'occupant, meurtrie par les quatre années noires du régime de Vichy, aurait pu réussir ces importantes avancées sociales, alors que la France de 2007 réputée l'un des pays le plus riche du monde serait dans l'incapacité financière de respecter les conquêtes sociales issues de la Résistance ?»

Le modèle social français est donc aujourd'hui un «legs de souvenirs», un «principe spirituel», dans l'acception d'Ernest Renan (1882). Restera-t-il un «héritage à faire valoir» ?

Michel Renard
18 septembre 2014
source : FigaroVox

Michel, place de la Valette, Saint-Chamond, 3 sept 2014

 

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