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le métier d'historien
31 décembre 2015

Michel Renard : bio-bibliographie

carton d'archives Caom

 

 

Michel Renard

bio-bibliographie

 

parcours

  • Professeur d'histoire en lycée, chercheur
  • Maîtrise d'histoire : La fortune du prieuré Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie sous l'Ancien Régime, XIVe-XVIIIe siècles, dir. Bernard Quilliet, université Paris VIII (1984)
  • D.E.A. : Seigneurie et féodalité d'Ancien Régime, dir. Jean Jacquart et Michel Vovelle, mention Très bien, université Paris I-Sorbonne et École nationale des Chartes (1986)
  • Thèse de doctorat en cours : Les pratiques religieuses musulmanes des Nord-Africains en métropole, 1830-1962. L'encadrement de l'islam dans la France coloniale (dir. Daniel Rivet, Paris I ; puis Daniel Lefeuvre †, Paris VIII)
  • Chargé de cours en sciences sociales et politiques, université Paris VIII (1987-1993)
  • Responsable de la formation "Islam" à l'École Supérieure de Journalisme de Lille, ESJ-Médias (2000-2005)
  • Fondateur, avec Daniel Lefeuvre et Marc Michel de l'association "Études Coloniales" en 2006 ; directeur éditorial du site Études Coloniales
  • Membre du Conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (Fm-gacmt)

 

livres

  • Histoire de l'islam et des musulmans en France, du Moyen Âge à nos jours, dir. Mohammed Arkoun, préf. Jacques Le Goff, Albin Michel, 2006 (co-auteur). [présentation]
  • Faut-il avoir honte de l'identité nationale ? Larousse, 2008 (avec Daniel Lefeuvre). [présentation, documents et discussion]
  • "Mosquée, 1916 ; kouba, 1918, Mosquée, 1920 : le sacrifice monumentalisé", in L'AFN dans la Première Guerre mondiale, actes de la journée d'études, 15 octobre 2014, Riveneuve éditions, 2015 (avec autres auteurs).

 

Hist islam France 2006      Faut-il avoir honte identité nationale      AFN dans PGM oct 2014

 

quelques articles en édition papier

  • «La fortune du prieuré Sainte-Croix de la Bretonnerie sous l'Ancien Régime», Paris et Ile-de-France. Mémoires publiés par la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l'Ile-de-France, tome 36, 1985, p. 97-134.
  • «L'impossible séparation. Administration coloniale, élus et religieux musulmans face à "l'indépendance du culte musulman" en Algérie (1947-1959)», in La guerre d'Algérie au miroir des décolonisations françaises, Actes du colloque international organisé par les universités Paris I, Paris IV, Paris VIII, Aix-Marseille et l'IHTP-CNRS en l'honneur de Charles-Robert Ageron, Sorbonne, actes publiés, Société française d'Histoire d'outre-mer, novembre 2000, p. 57-86.
  • «Observance religieuse et sentiment politique chez les Nord-Africains en métropole, 1952-1958», in Des hommes et des femmes en guerre d'Algérie, dir. Jean-Charles Jauffret, éd. Autrement, nov. 2003, p. 261-279.
  •  «Aperçu sur l'histoire de l'islam à Marseille, 1813-1962. Pratiques religieuses et encadrement des Nord-Africains», Outre-Mers, revue d'histoire (ex-Revue française d'Histoire d'outre-mer), n° 340-341, 2e semestre, 2003, p. 269-296.
  •  «Gratitude, contrôle, accompagnement : le traitement du religieux islamique en métropole (1914-1950)», "Répression, contrôle et encadrement dans le monde colonial au XXe siècle", Bulletin de l'Institut d'histoire du temps présent, IHTP-Cnrs, n° 83, premier semestre 2004 (juin), p. 54-69.
  •  «Expériences musulmanes du droit et de la justice dans le champ religieux en Algérie coloniale», colloque "Algérie, droit et justice, XIXe-XXe siècles" organisé en 2002 par le ministère de la Justice, actes publiés à la Documentation française en 2005.

 

quelques articles en ligne

 

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30 décembre 2015

Paul-Charles Delaroche (1886-1914)

Le Monde Artiste illustré 1er juin 1912

 

 

Paul-Charles Delaroche

(1886-1914) *

 

Paul-Charles Delaroche (1886-1914), est un dessinateur, peintre, illustrateur des arts du spectacle, opérant dans diverses publications dont Le Monde artiste illustré, la Revue théâtrale, le quotidien culturel Comœdia, le Théâtre à Paris, l'hebdomadaire l'Illustration.

Il est actif durant la période de la Belle Époque.

Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (1), 1911-1913  Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (2), 1911-1913  Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (6), 1911-1913  Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (7), 1911-1913
Paul-Charles Delaroche, Fêtes mondaines costumées, 1911-1913

 

Biographie

Paul-Charles-Marie Delaroche est né le 15 août 1886 à Aubigné-Racan (n 1) dans la Sarthe (1).

Aubigné place de l'église av 1914Il est le fils de Charles Hippolyte Delaroche, négociant et de Henriette Delanoue ; au moment de sa naissance, ses parents ont respectivement vingt-quatre et vingt-trois ans. Il a un frère, Gaston-Henri, né le 23 juillet 1888. La famille habite au n° 25, place de l'église au bourg (2).

On ignore encore comment Paul-Charles Delaroche se retrouve à Paris, mais il devient élève à l'École Estienne et aux Beaux-Arts à Paris sous la direction de Fernand Cormon (3). Il reçoit une formation de lithographe et de graveur ainsi qu'un solide apprentissage du dessin.

À l'âge de vingt ans, il se fait recenser dans le département de la Seine. Trois ans plus tard, on repère ses premières publications : des dessins pour l'opéra d'Henri Cain, Quo Vadis ?.

Les activités professionnelles de Paul-Charles Delaroche sont multiples et les supports de publications nombreux : Le Monde artiste illustré, la Revue théâtrale, Comœdia, le Théâtre à Paris, le Théâtre illustré, le magazine hebdomadaire L'Illustration.

C'est en juin 1912, qu'il devient collaborateur du Monde artiste illustré qui vante ses qualités : "déjà connu par sa collaboration au Théâtre, la magnifique publication de Manzi, et au Paris-Théâtre où ses croquis de coulisses ont été remarqués, joint à une acuité singulière de vision, une sûreté de dessin..." (4).

Il participe aux illustrations de trois magnifiques recueils, Le théâtre à Paris en 1911, Le théâtre à Paris en 1912 et Le théâtre à Paris en 1913 (5).

Sa création graphique est incessante mais pas encore totalement répertoriée. Elle a pour objet principal le monde du spectacle théâtral : comédiens aussi bien que public anonyme ou personnages célèbres. D'autres lieux sont des sources d'inspiration comme le Magic City ou les conférences de l'Université des Annales fondée en 1907 par Yvonne Sarcey, épouse d'Adolphe Brisson le directeur de l'hebdomadaire Les Annales politiques et littéraires (6).

Magic City tango salle de bal
le Magic City à Paris avant 1914

Paul-Charles Delaroche est actif publiquement entre les années 1909 et 1913 durant lesquelles il fournit des dessins presque quotidiennement. Son travail est reconnu par les critiques de l'époque (7) et par l'édition scientifique d'expositions postérieures (8). Sa mobilisation, le 2 août 1914, le fait regagner son régiment (n 2).

Paul-Charles Delaroche est mort le 7 septembre 1914 à La Ramée en Seine-et-Marne lors des violents combats de contre-offensive de l'armée française (9). Son régiment participait à l'attaque du plateau de Champfleury sous les tirs de violentes canonnades et subit de lourdes pertes : 19 tués, 165 blessés et 53 disparus (10).

 

Après sa mort

Une exposition de ses peintures, aquarelles, pastels et dessins a lieu en mars 1920 à la galerie Simonson (n 3), au 19 de la rue Caumartin à Paris (11).

À cette occasion, l'écrivain et journaliste Jean Valmy-Baysse (1874-1962), historien de la Comédie-Française, rend hommage à l'artiste dans le journal culturel Comœdia :

« Paul-Charles Delaroche a été tué le 7 septembre 1914, quelques heures avant ce miracle qui demeurera pour la légende : La Victoire de la Marne. Par son physique et son moral, il ne paraissait guère voué à cette fin héroïque. Il aimait saisir la vie au vol ; il la transposait en des croquis rapides, puissamment évocateurs. On apercevait sa mince silhouette les soirs de générales ou de premières, dans les couloirs des théâtres ; le jour, il promenait son observation toujours en éveil au Bois, sur les quais, dans les quartiers populaires, chez les antiquaires ; en province, il suivait les marchés, les fêtes, les réunions...
Si bien que son œuvre, nombreuse et multiple, nous conserve des aspects curieux de la vie parisienne, des silhouettes de théâtre, de pittoresques scènes de faubourg... Tout l'artiste frémissant que fut Paul-Charles Delaroche vit en elle... Cette œuvre, des mains pieuses d'une mère désolée l'ont réunie à la Galerie Simonson, où elle demeurera exposée jusqu'au 31 mars... Mais on avait pu en voir de larges fragments aux Salons des Humoristes d'avant guerre. C'est là que m'avait séduit cet artiste modeste et charmant... J'ai voulu lui donner un souvenir" (12). »

 

Paul-Charles Delaroche, Le coeur de Floria, 1911
Le Coeur de Floria, 1911

 

Œuvres

Dessins

Le département des Arts du spectacle de la BnF conserve trois cent seize croquis (13) de Paul-Charles Delaroche. La grande majorité sont des portraits de comédiens, très connus à l'époque.

  • Louis Bernier, président de l'Académie des Beaux-Arts.Chaliapine par Paul-Charles Delaroche, 21 juin 1913
  • Chef d'orchestre au Théâtre des Arts.
  • Louis Bourny dans Marthe et Marie d'Édouard Dujardin.
  • Denneville au Théâtre des Arts, 1911.
  • Madeleine Collas dans Nabuchodonosor au Théâtre des Arts, 1911.
  • Georges Petit dans Les Fêtes d'Hébé au Théâtre des Arts, 1911.
  • Poudrier et Bervet dans Mesdames de la Halle au Théâtre des Arts.
  • Madame Mattéi dans Armide au Théâtre des Arts.
  • Lucien Dayle dans On ne peut jamais dire au Théâtre des Arts, 1913.
  • M. Coulomb et Claire Croiza dans Le Couronnement de Popée au Théâtre des Arts.
  • Amélie Pouzols de Saint Phar, 1911.
  • Le marchand de passions : paysan espagnol, 1911.
  • Jean-Louis Janvier (Crofts) dans La profession de Madame Warren, 1912.
  • Croquis de scène et de spectateurs, 19..-1913.
  • Jean Périer et quelques artistes de L'heure espagnole à l'Opéra-comique, 1911.
  • M. Bandu.
  • Un page dans l'opéra La Juive.Paul-Charles Delaroche, Dr Mardrus, 1911-1913
  • Germaine Talle.
  • Dolly sur scène.
  • Tristan et Yseult, 1912.
  • M. Rocher (Vulcain).
  • Enrico Caruso (Duc de Mantoure) dans Rigoletto, 1912.
  • Danseuse de l'honneur.
  • Un abonné à l'Opéra.
  • Polin en costume de scène.
  • Orphée : figurantes, croquis de scène.
  • Beckman (Becman), champion de boxe.
  • La Walkyrie, figuration : croquis de scène, 1912.
  • Bekefi, danseur dans le ballet La Péri, 1912.
  • Public et représentations à Bobino.Paul-Charles Delaroche, un abonné à l'Opéra, 1911-1913
  • Lyse Berty en costume de clown, 1913.
  • Les huguenots : croquis de scène.
  • Une répétition de Samson et Dalila.
  • Ballets russes, 1913.
  • Charley dans son tour de chant à Bobino, 1913.
  • Chabert dans Tartarin, 1913.
  • L'huissier du Théâtre des Champs-Élysées.
  • Le prince Igor, ballet de Michel Fokine : croquis de scène.
  • Louise Silvain dans La Tour de Nesles.
  • Raymond Poincaré au théâtre.
  • Eugène Silvain (Orsini) dans La Tour de Nesles.
  • Védrines et Dujardin.
  • Gilbert Dallen et Kate Marlitt.
  • Désiré (Larivaudière).Paul-Charles Delaroche, loge au Vaudeville, 1913
  • Andrée Sylvane.
  • Marcelle Praince.
  • Natacha Trouhanova.
  • Georges Saillard.
  • Gaby Deslys au Théâtre Marigny.
  • Public au Théâtre Marigny.
  • H. Parny (Excourbaniès) dans Tartarin dans les Alpes, 1913.
  • Mademoiselle Vasti dans le rôle d'Esther.
  • Henri Dufreyn en militaire.
  • Polaire en scène.
  • Carmen Deraisy à l'Ambigu.
  • Madame Simone.
  • Xavier Leroux.
  • Adolphe Brisson.
  • Josette Paz-Ferrer.Paul-Charles Delaroche, fêtes mondaines costumées (5), 1911-1913
  • Robert Damores.
  • Henri Dangès dans Pénélope.

     

Livre

 1909 : Quo vadis ? opéra d'Henri Cain : croquis de scène et du public.

 

_________________

Notes

1 - La commune d'Aubigné ne prit le nom d'Aubigné-Racan qu'en 1934.
2 - L'ordre de mobilisation concerne les trois millions de "réservistes" et de "territoriaux" qui s'ajoutent aux 800 000 soldats en service actif. Paul-Charles Delaroche est réserviste.
3 -Galerie des Artistes modernes, tenue par les experts Chaine (mort en 1918) et Simonson.

Références

1 - État civil numérisé de la commune d'Aubigné-Racan aux archives départementales de la Sarthe.
2 - Recensement de 1891 et 1896, archives départementales de la Sarthe.
3 - L'Illustration, Jean-Paul Perrin, 2013.
4 - Le Monde artiste illustré, 1er juin 1912.
5 - La Presse, 30 janvier 1913 ; Le Figaro, 16 février 1914.
8 - Jules Romains (Exposition), Bibliothèque nationale, 10 février - 26 mars 1978, Catalogue par Annie Angrémy et alii, Éd. Bibliothèque nationale, 1978, notice n° 585.
9 - Site Mémoire des hommes, base des morts pour la France de la Première Guerre mondiale.
10 - Journal des marches et opérations du 294e régiment d'Infanterie, site Mémoire des hommes.
11 - Le Temps, 28 mars 1920.

 

Michel Renard
décembre 2015

_________________

* Ce travail est la forme non parasitée d'un article que j'ai conçu pour Wikipédia en décembre 2015.

Je le publie sans les modifications introduites par des "administrateurs" ou semi-administrateurs dépourvus de compétences scientifiques, aux choix esthétiques dénués de style mais disposant de temps pour mener une "guerre d'édition" qui saccage une recherche à laquelle ils n'ont pris aucune part.

J'accepte le jugement de mes pairs mais pas la censure de bureaucrates en ligne semi-incultes.

Par ailleurs, les définitions retenues par Wikipédia au sujet des "sources" ne correspondent pas à celles de la méthode historienne. Ils appellent ainsi "sources secondaires" ce qui relève de la bibliographie. Ils ne comprennent pas qu'une citation du journal Le Figaro en date du 16 février 1914 constitue une source, et demandent une "référence", etc...

Je n'interviens donc plus dans la rédaction de l'article "Paul-Charles Delaroche" de Wikipédia (même si il s'agit de mon travail et celui de personne d'autre) et abandonne aux wikipédiens patentés la responsabilité d'en faire ce qu'ils veulent.

_________________

 

Iconographie

 

Paul-Charles Delaroche, Polin, 1911-1913    Paul-Charles Delaroche, Quo Vadis, 1909    Paul-Charles Delaroche, Melle Lyse Berty, 1913
     Potin                                Quo Vadis ?                         Melle Lyse Berty

 

Paul-Charles Delaroche, le président Poincaré au théâtre, 1911-1913    Paul-Charles Delaroche, Marcel Prévost, 1911-1913
le président Poincaré au théâtre                                           le romancier Marcel Prévost

 

Paul-Charles Delaroche, Tristan Bernard, 1911-1913    Paul-Charles Delaroche, Professeur Maladolli, 1911-1913
l'écrivain tristan Bernard                                                   le "professeur Maladoly"

 

Paul-Charles Delaroche, Reynaldo Hahn, 1913
le compositeur Reynaldo Hahn

 

 

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